Heurt de volatile

Cette journée s’annonce favorable pour le vol de pente; le vent traversier au décollage laisse à penser que la pente marine va permettre de bonnes conditions pédagogiques pour l’instruction. Après quelques décollages au treuil, les premiers planeurs arrivés sur le relief confirment les conditions dynamiques .
Nous décollons avec une bonne treuillée permettant une arrivée confortable sur le relief. L’ intégration dans le trafic nécessite une attention particulière puisque les premiers planeurs, au nombre de 6, luttent sur le secteur utilisable avec un plafond pratique qui s’est dégradé aux alentours de 350 m par rapport au terrain de départ.
Malgré tout, les planeurs évoluent maintenant à 4 sereinement. Nous constatons la nécessité d’être très attentifs d’autant qu’une bande de vautours décide de se joindre à la fête. Après quelques évitements anticipés, un vautour en phase ascendante arrive par le dessous du planeur, et nous le décelons trop tard… il vient d’être percuté par le planeur au niveau du milieu du bord d’attaque de l’aile gauche.
.La vitesse lors de l’impact était d’environ 80 km/h, la zone d’impact est visible et ne laisse apparaître aucun dégât …
Après un rapide débriefing de l’événement avec ma stagiaire, je décide de poursuivre le vol qui se poursuit sans autre incident.
Au poser, l’inspection de l’aile au niveau de l’impact ne laisse apparaître aucune trace ni dégât.
Cet événement sans conséquence (sauf pour le vautour et sa famille), met en exergue le danger inhérent au vol de pente, surtout lorsque la zone exploitable se restreint.
Il est donc indispensable de maintenir une bonne conscience de l’environnement dans lequel on évolue.