Passage sous le vent d’une crête

J’étais en stage de perfectionnement vol en montagne depuis 10 jours. Le stage se terminait et
j’avais effectué tous mes derniers vols sur monoplace, en supervision de l’instructeur qui volait
en biplace avec mon binôme, un autre élève en perfectionnement.
Ce jour-là, je volais comme les autres jours en monoplace. Nous avions décidé, avec mon
instructeur, de nous retrouver sur un point au cours de l’après-midi afin de poursuivre le vol
ensemble.
J’ai rejoint mon instructeur au sommet de la Bigue puis, après avoir pris de l’altitude (environ
2000M), nous nous sommes dirigés vers le Cousson, puis vers Coupe où nous avons effectué
du vol de pente.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers la montagne de Beynes, Serre de Montdenier et enfin
le lac de Sainte Croix. J’étais à ce point à environ 1750 M et en local du terrain de
Puimoisson.
Mon instructeur a fait demi-tour et s’est dirigé vers la Serre de Montdenier. Estimant être trop
bas pour le suivre, j’ai cherché à reprendre de l’altitude comme il me l’avait
conseillé.
Lorsque j’ai estimé que je pouvais à mon tour faire demi tour, je me suis dirigé vers la Serre
de Montdenier.
Avant d’atteindre la pente principale, j’ai contourné un premier relief proche de mon altittude
par l’est alors que le vent était ouest. J’ai alors subi une forte descendance.
J’ai de suite réalisé mon erreur. Je me suis retrouvé dans une vallée dans laquelle j’ai estimé
qu’il était impossible de faire demi-tour. J’ai aussitôt appelé mon instructeur, en lui
communiquant ma position exacte. Celui-ci est aussitôt arrivé à mes côtés, légèrement plus
haut et à gauche de façon à ce que je puisse le voir. Alors que mon vario chutait au milieu de
la vallée, il m’a dit de continuer tout droit et de m’appuyer sur la pente de la montagne sur ma
droite.J’ai suivi ses instructions et j’ai suivi son planeur.
J’ai réussi à remonter petit à petit et nous sommes arrivés sur la montagne de Beynes où le vol
a pu se poursuivre normalement.
Aujourd’hui encore, je ne m’explique pas pourquoi j’ai commis cette erreur. Nous étions
arrivés par un chemin et il “suffisait” de reprendre le même chemin.